Les volumes fortement géométriques de cette statuette sont caractéristiques du style des toutes premières dynasties sumériennes historiques. Ces oeuvres furent révélées par les découvertes de la mission américaine de Chicago dans la région de la Diyala, un affluent du Tigre : on y voit les premiers exemples de costume « kaunakès » à mèches laineuses et une technique identique d'incrustation des yeux. La pierre, cet albâtre gypseux qui sera largement employé par les Assyriens, indique aussi une origine septentrionale. L'inscription en caractère sumérien gravée sur l'épaule comporte l'une des premières attestations connues du titre royal sumérien, « ensi ». Nous avons là l'image d'un des plus anciens souverains sumériens, connu par son nom, qui a régné sur une cité-Etat encore inconnue, Ediné. Outre ses qualités esthétiques, l'importance historique de cette oeuvre la classe parmi les acquisitions majeures de la Société des Amis du Louvre.
  Statue de Ginak, prince d'Ediné
    Auteur
  
      
    ANONYME    
  
    Techniques/Materiaux
  
      
    Gypse.    
  
    Dimension
  
      
    H. 25,5 cm.    
  
    Période
  
      
    Mésopotamie, région de la Diyala, v. 2700 av. J.-C.    
  
    Date de l'oeuvre
  
      
    -2700    
  
    Département de l'oeuvre
  
  
		Localisation aile
	
  		
  
    Localisation salle
  
      
    Rez-de-chaussée, salle 1c (audioguide n° 2042)    
  
    N° inventaire
  
      
    AO 20146    
  
    Date d'acquisition
  
      
    1951    
  
    Prix de l'oeuvre
  
      
    651 000 F